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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 09:06

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                          Acrylique sur toile - 2010 - série "Entre Guerre et Paix"

 

Au début, les séries semblaient se succéder. J'allais jusqu'au bout d'une idée, de la forme, de la couleur, avec frénésie et ce jusqu'à saturation. Il fallait alors qu'une série nouvelle surgisse afin de garder la force créatrice intacte.

Puis est venu le moment où le temps et les expériences faisant leur chemin, j'ai ressenti la nécessité de revenir sur les séries plus anciennes, forte du chemin parcouru depuis le moment où je les avais laissées. Une curiosité mêlée d'un brin de nostalgie, d'une envie de parfaire, d'une envie de retrouver les sensations d'alors...qui ne reviennent pas vraiment.

Ainsi la série "Entre Guerre et Paix" ici illustrée en 2010, 2011 où j'y ai très peu touché et 2012.

L'idée reste celle de départ, son traîtement bouge, non?

VBK 40

                           Acrylique sur toile - 2011 - série "Entre Guerre et Paix"

 

VBK

                                     Acrylique sur toile - 2012 - série "Entre Guerre et Paix"

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 08:55

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Dans son costume de froidure

Il est parti, sec,

Jetant à tes pieds l'étoffe

Tissée des soies de tes rêves.

 

Acrylique sur toile- 60cmx60cm - 2013

Série "Présents/Absents"

http://www.vbk-artiste.odexpo.com

 

 

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 08:53

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Vous trouverez sur le site des galeries de photos des séries que j'ai travaillées ou travaille encore, des photos d'expo, un aperçu de mon parcours, des explications des idées derrière chaque série, des liens vers des sites d'amis, etc.

Bonne journée et bonne visite!

http://www.vbk-artiste.odexpo.com/

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:28
Petite plongée de 47 secondes dans la série "Présents/absents"    
Là y apparaît la figure humaine.
Les traits ne sont que mouvance, jamais marqués, ils restent à définir, en devenir. Issus de l’imaginaire, emprunts du voile du fantasme, émergés des souvenirs labiles du passé, ils deviennent les notes de la partition que chacun aura la liberté de composer…
La vibration de la couleur imprime à l’esprit, au cœur et au corps la perception du mouvement intérieur.
La présence des silhouettes persiste au-delà du regard. Silhouettes universelles et singulières à la fois.
Des traits sont évanouis et laissent  place au vagabondage.

 
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 08:12

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 La vibration de la couleur imprime à l’esprit, au cœur et au corps le mouvement intérieur, dans la mouvance du grand tout.

La couleur seule est pureté, absolu. Le monochrome serait une forme de matérialisation de cet absolu. S’y plonger est transcendance.

Ma peinture elle raconte des histoires, même si elle ne veut pas se placer dans l’espace de l’anecdote. Elle parle de l’homme, de ses questionnements, de ses émerveillements, de ses errances, de ses doutes, de son chemin de vie sur terre. Elle ne se situe pas dans une figuration trop marquée, veut laisser ouvertes les portes de la perception, de l’interrogation, de l’imaginaire chez autrui. Elle parle de l’homme dans l’ensemble de ses composantes. Elle ne peut donc pas être monochromatique.

Du coup sur mes toiles, la couleur ne peut pas vibrer seulement par elle-même ; elle le fait dans son rapport à l’autre. De là naissent les mélanges, les superpositions, les juxtapositions, les jeux des transparences et des opacités, des oppositions, des complémentarités, des dégradés. De petites vibrations chorales se créent qui appellent la perception et l’émotion chez autrui. Lorsque ces petites aventures s’harmonisent suffisamment sur l’ensemble de la toile, l’émotion qui s’en dégage doit envahir l’être, quel que soit le propos.

La condition de cette réussite (et sa difficulté) est une plongée réussie au-dedans au moment de l’action de la main sur la couleur, afin que l’essentiel soit présent, dégagé de sa gangue de fioritures, net mais pas brut, simplement vrai. Un geste jaillissant qui donne sa juste place à la couleur dans le tout de la toile. Et ainsi, chez celui qui crée comme chez celui qui regarde, la vibration de la couleur imprime à l’esprit, au cœur et au corps le mouvement intérieur, dans la mouvance du grand tout. Sans simultanéité, mais grâce à l’interface de la toile.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 08:30

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L’atelier n’est plus seulement aujourd’hui  qu’un lieu de labeur. Tout une partie a été réservée à la mise en place d’un espace d’accueil où l’on peut découvrir les toiles accrochées au mur et celles aussi stockées un peu partout ; où l’on peut découvrir mon parcours artistique au travers des documents qui l’ont jalonné ; où l’on peut surtout se poser et partager, causer de tout, de rien, autour d’un verre, d’un thé, d’un café.

Un petit appel téléphonique en amont afin de ne pas vous trouver devant une porte close, et vous êtes bienvenu(e).

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 08:00

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Lorsqu’en 2006 nous avons pour la première fois posé le pied dans cette maison qui allait devenir notre, l’atelier existait, mais sous une forme différente. Les animaux de la ferme originelle, chevaux, vaches, cochons avaient laissé place à un outillage éclectique, usé, et couvert de la poussière d’années d’abandon.

Aujourd’hui, nous avons préservé au mieux  l’esprit du lieu, l’espace global, les mangeoires d’origine, quelques meubles ; avons ajouté un peu de lumière, la chaleur d’un chauffage bienvenu et …l’immense bazar qui permet de maintenir ce lieu vivant.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 12:24

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Dans les flacons des illusions perdues

Gisent des plaines grises et stériles.

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Remonter le fil des souvenirs

Et plonger dans l'esquisse colorée

Des plaines de l'espoir.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 08:32

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Lorsque je me rends chez mon marchand de couleurs, j’en ressors avec toutes sortes d’objets : des toiles sur châssis, des pinceaux, des tubes en plastique ou en métal, des flacons de taille et de forme différentes,  des pots.

A l’atelier,  les toiles deviennent support, les pinceaux outils et la peinture matière. Du travail de la main sur ces éléments naissent les œuvres dans lesquelles ils sont partie prenante.

Restent les tubes que je pince, que je frotte, que je tords afin d’en faire sortir la matière à peindre ; que je malmène donc. Restent les flacons que je manipule différemment mais que j’empoigne nerveusement, que je renverse, que je tords aussi et qui  finissent invariablement vides ou presque de la matière à peindre.

Restent également les bouchons, les couvercles. Ce que l’on met au rebut une fois la fonction accomplie. Pourtant, je ne parviens pas à me séparer de ces objets. Car ils ont une histoire à raconter. Ce sont eux qui jalonnent au plus près mon travail de peintre. Ils connaissent mes enthousiasmes, ma fougue, les euphories, les essais, les aboutissements, les doutes, les pleurs . Ils se sont transformés pour cela, se sont pliés, tachés, vidés...Ils ont donné d’eux-mêmes quoi.

                L’idée m’est donc venue afin qu’ils ne finissent pas dans la poubelle rose pâle juste là de leur faire changer de statut, de les faire passer de celui de contenant à celui de matériau. De les substituer à leur contenu.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » proclamait Lavoisier.

Effectuer ce changement de statut permet aux tubes, flacons, pots, couvercles, bouchon d’entrer plus directement dans l’œuvre, sans se noyer dans les complexes cycles de la matière, sans se décomposer, redevenir molécules puis atomes d’une matière nouvelle qui ne serait peut-être plus matière à peindre, dans le vaste monde où se trouve plongé l’atelier. Construire ainsi des surfaces sensibles ayant un impact visuel et sémantique assumé.

En attendant de trouver leur place sur une surface accueillante, ces éléments sommeillent dans une vieille bombonne retrouvée dans le  grenier de la maison et qui semblait si accueillante. Mais ils jonchent également  le sol ou s’entassent dans des sacs en plastique. Parfois je les sors simplement de leur contenant à eux afin de les observer, de cerner ce qu’ils ont à raconter. Jusqu’à la fois suivante. Et petit à petit se construit au-dedans une histoire nouvelle.

Effectuer ce changement de statut permet de garder l’intimité des secrets de cet atelier, de maintenir un lien fort.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 11:39

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La valse du temps se noie

Dans un océan de couleurs

Au creux de ta main à l'oeuvre.

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Les couleurs de tes rêves d'enfant

Inondent encore les plaines de ton émoi,

Le bonheur suspendu au bout de l'instant.  

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Profil

  • v-kourgousoff
  • Voici quelques moments, visuels de créations finalisées ou en cours, mots et idées partagés jalonnant un petit parcours d'artiste. La peinture et la mosaïque aiguillonnent ma sensibilité, le désir d'échanger l'enrichissent. Soyez les bienvenus sur ce blog!
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